Chapitre 9
L’amour, mon premier combat
Première partieLors du chapitre précédent, je vous ai parlé, que, strictement que de Flipperblue, notre Reine. Mais, on ne peut pas prononcer le nom de cette Dame sans murmurer le nom du Souverain du Royaume de Camelot : Turinette Ce personnage, que vous avez l’impression de connaître, vous avez l’impression de lire dans ses pensées...Mais c’est surtout un personnage énigmatique, troublant et c’est pour cela que tout les chevaliers du Royaume le vénèrent, ils se reconnaissent en lui, car en fait, il est tout, ça ne peut être qu’un être exceptionnel, qui, pour le bien de ces hommes qu’il croise tout les jours dans les ruelles étroites du château leur fait voir ce qu’il veulent voir : un Roi emblématique dans lequel ils peuvent se reconnaître !!! Maintenant, cette petite introduction passée, la vie de Turinette s’ouvre a vous. L’homme dont je vais vous parler pendant tout le reste de ce chapitre est né dans une bonne famille, bourgeois, il maniera très tôt l’arc, la hache, l’arbalète et l’épée. C’est justement dans cette dernière discipline, je dirai même la discipline la plus noble dans le maniement des armes. Il présenta dès tout petit, une résistance que les autres n’avaient pas, ses jambes étaient plus musclées alors que les autres, gâtés avant l’âge les avaient dodues et faibles. Il aimait le sport, il aimait se battre, il aimait tout, ce n’était pas comme certains peuvent penser en lisant jusqu’ici un « bourrin » il était passionné par les plantes, il se baladait des heures entières dans la montagne, il aimait surplomber le fort du Duc de Bagraël Il courait dans le champs de violettes, c’est d’ailleurs de la que vient son gout pour cette couleur. Il aimait la solitude, il se cachait des heures entières a la lisière de la forêt sous un tronc déraciné. Turinette avait des son plus tendre âge développé des qualités d’imagination, d’ingéniosité, il construisait des petit plans qu’il offrait à ses amis en leur faisant croire que cela les mènerait a un trésor, mais ils finissaient par arriver a son repère, il sortait plus vite que l’éclair et s’amusait a leur donner une frousse bleue. S’étant fait dénoncé, on le puni durement, c’était l’abbé du château qui lui avait donné sa punition : recopier les évangiles de Saint Mathieu.
Turinette était une forte tête et ne croyait pas en Dieu, Dieu l’avait déçu... je ne vous raconterai pas ce qu’il s’est passé pour que la Religion ait tellement dégouté Turinette, cela n’a aucune importance. L’adolescence du Roi fut troublée par la mort de sa mère : Il avait quinze ans. C’était une femme de science, charmante, d’ou il tient ses yeux NOISETTE, elle lui enseigna la bonne conduite, savoir comment ne pas être égoïste, comment se tenir a table, savoir comment se présenter, comment être respectable, respecté et surtout elle lui appris à écouter le cœur des êtres humains ., pendant la dernière année de sa vie elle lui enseigna un Art, et quel Art ! le plus noble qui existe aujourd’hui a mes yeux : L’Art de faire la cour .Ce fut un apprentissage dur, le plus dur qui soit, l’épée lui paraissait un jeu d’enfant. D’abord retissant, il se faisait disputer par cette femme de caractère qu’était sa mère, elle ne cédât point a ses caprices et commença a lui faire apprendre ce qui allait lui servir qu’une seule fois dans sa vie mais qui allait aussi faire toute sa vie, ce pourquoi il est né : L’Amour, sa mère disait qu’il sentait l’Amour. Quand il n’écoutait pas, ou se montrait désobligeant, elle le traitait de « sale petit cochon prétentieux !! » et elle ajoutait : « il ressemble de plus en plus a son père ! » en levant bras et yeux au ciel. Il faut dire que son père n’était pas l’exemple même de la tendresse, c’est un Cavalier hors pair qui a défié les grands de son temps, qui a fait tout les combats héroïques, et Turinette se dit que c’est grâce a lui qu’il se sent fier... Ah ! l’insouciance d’un adolescent, passionné par la force, par la guerre, il n’a Dieu que pour cela, alors que des choses bien plus raffinées sont extrêmement plus indispensables que de savoir tuer quelqu'un. Il fut donc élevé avec sa mère dans le raffinement le plus total et avec son père dans la joie de faire la guerre, de tuer et d’aller a la chasse. Lorsque sa mère mourut donc, il fut extrêmement bouleversé, il abandonna tout gout a la vie, il ne jouait plus, il ne parlait plus et ses escapades habituelles avaient étés bannies.
C’est seulement au bout de quelques semaines qu’il se résolut a sortir de sa spirale infernale : il recommençait à sortir, à bouger... mais quelque chose avait changé en lui durant ce temps, il avait muri, il s’était aguerri. De cette terrible épreuve n’était pas ressorti un adolescent reprenant confiance, mais un homme. A ses dix neuvième anniversaires, son père lui expliqua qu’il allait falloir le marier. Lui ne voulait pas, il ne voulait pas d’attache nul part pour l’instant. La femme qui lui était destinée, était la riche héritière du Duc, pas forcément un exemple de beauté. Turinette était effrayé, il ne voulait point de cette femme laide qu’il n’aime pas et qu’il n’aurai sans doute jamais aimé. Il fuguât, la nuit qui suivait cette annonce. Turinette savait que son père allait le renier, mais il s’en fichait, ce qui comptait pour lui le plus a ce jour, c’était la liberté, il parti donc sur son cheval a travers la nuit et l’aventure.
Seconde partie Turinette avait emporté quelques vivres, mais pas de quoi tenir plus de trois jours. Il fit donc un repas à l’Auberge du Cheval Blanc : Les gérants ont étés extrêmement serviables, ils avaient tout de suite vu que le jeune homme était affaibli par les nuits blanches, par le manque de nourriture. il y resta deux jours, mais, n’ayant plus de quoi payer, il se proposa pour faire quelques travaux pour payer ses deux nuits et sa pension. Les aubergistes déclinèrent gentiment l’offre et lui dirent qu’ils n’étaient pas à deux sous prêt. Ils le raccompagnèrent à la sortie du village et lui dirent de faire bonne route.
Turinette se souviendra toute sa vie de ces deux personnages. Pour que cela ne se reproduise plus, il décidât de prendre en main sa vie de chevalier et il parti faire des tournois, des combats en tous genres que des grands bourgeois organisaient. Au tout début, il ne gagnait pas grand chose, juste de quoi se payer un repas froid. Cette période fut sans doute la plus difficile : il s’amaigrissait a vue d’œil et devenait de plus en plus faible. Seul un combat épique pouvait le sauver, et c’est ce qui arriva : il s’inscrit au plus grand tournoi d’une petite ville, le gagnant pouvait gagner jusqu’a trois mille pièces d’argent. Les « tours » s’enchainaient, Turinette les passait brillement, mais il faiblissait : tout les concurrents étaient pour la plus part assez bien nourris et dormaient pour le mieux toutes les nuits. Mais Turinette avait un avantage qui allait être déterminant : s’il ne gagnait pas, il mourrait. Huitièmes de finale, quarts de finale, demies finale, FINALE. Oui, il avait réussi l’exploit d’en arriver là. Le second finaliste était un guerrier, dénué de finesse, mais qui frappait fort, très fort, c’était un Goliath ambulant, il appartenait plutôt a la « race » des barbares qu’a celle des hommes « civilisés ». Son arme était une masse, l’arme de Turinette était sa toute première véritable épée que son père lui avait offerte a sa majorité. Cette arme était un Reginleif, arme en fait « magique » mais il ne le savait pas encore. Le combat commença, Turinette, grâce a sa maigreur et a son agilité naturelle évitait bien les coups, mais il manquait encore de la puissance a ses attaques. Il sautait de coin en coin de l’arène essoufflant son adversaire balourd. Mais, en pleine action, il ne réussi pas à passer à travers d’une attaque surpuissante de son adversaire, la masse lui broya l’épaule gauche, par chance il était droitier, les spectateurs poussèrent un grand « oooohhhhhhh !!!!! » mais pas d’effroi, seulement, ils étaient déçu que le coup n’ait pas été sur la tête, il faut dire que la majorité du public n’était qu’une bande de sanguinaires qui n’attendaient que le combat brut ou la mort de l’un ou l’autre... pas glorieux, mais c’est un spectacle et les gens payent pour voir du sang alors ils ne vont pas être déçus, le combat reprenait, de rage, Turinette se relevait, et frappait a une seule main, mais plus fort que jamais, il enchainait tout les coups a une vitesse incroyable, son adversaire n’arrivait plus a parer, il se prenait des coups dévastateurs dans la poitrine au niveau des côtes. A présent, on ne distinguait plus le bras de Turinette de l’épée, tout n’était que flou, l’ombre agissait sur le soleil comme un serpent qui étouffe sa proie, la mort se faisait sentir, et elle arrivât : le barbare trancha le mollet de Turinette qui mit un genou a terre, mais dans un dernier sursaut il se releva a la vitesse de l’éclair, sauta à la gorge de son assaillant qui levait sa masse et lui trancha la gorge, le sang noir coulait sur le sable, épuisé, Turinette s’évanouit.
Notre vainqueur se réveilla sur un lit avec un sac à ses côtés, il contenait la récompense, maintenant, Turinette était célèbre dans tout le compté. Il se reposa quelques temps, remit son taux de protéines a niveau et reparti à l’aventure. Un jour, sur sa route il rencontra un jeune femme en armure, c’était une armure d’homme, elle portait un grosse bourse. Turinette lui demanda tranquillement à qui elle avait prit cette magnifique poche. Elle lui en indiqua le contenu mais pas le nom du chevalier en question, chaque jour, sa bourse personnelle augmentait et chaque jour Turinette la croisait et lui demandait et chaque jour, elle le narguait et le faisait saliver avec ses prises. Au bout d’une semaine, Turinette ne tenait plus, il partit à grands pas sur son chemin habituel et rencontra la chevalière.
« - Pourquoi tu ne me communiques jamais le nom de tes prises ?
Si tu ne veux pas me le dire, ne me dit pas non plus combien tu leur a prit !
- Alors ça c’est la meilleure ! c’est toi qui est venu la première fois me demander à qui j’avais prit cela ! Maintenant, ne viens pas me reprocher ce que je n’ai pas fait.
- Mais toi, tu n’avais qu’a pas venir me narguer les jours suivants !
- c’est toi a chaque fois qui venait vers moi, pas le contraire !
Et ils se disputèrent comme deux enfants pour un jouet pendant encore une bonne demie heure. Ils criaient tout les deux pour un rien, puis, le sujet dévia sur la façon de Turinette de la regarder, elle lui reprochait de prendre le même chemin tout les jours rien que pour la voir, il lui rendit son argument en lui répondant que si elle n’était pas contente, elle n’avait qu’a changer son chemin. Elle lui rétorqua qu’elle était la avant lui et qu’elle ne devait pas parler aux étrangers. Leur entretient se finit la dessus. Quelque chose était né, pas forcément de l’amour, mais un lien fort avait été créé. Au fil des jours, les deux jeunes se parlaient plus cordialement, ils échangeaient quelques bribes de « bonsoir » ou « bonjour », mais cela restait très éloigné et surtout assez froid. Et puis il y eu un « déclic » Turinette commençait a trouver la jeune femme de plus en plus plaisante, il avait su sonder la beauté de son cœur, sa bonté et sa gentillesse naturelle. Il se remémora les leçons de sa bonne vieille mère et, c’est comme cela, que le dialogue, toujours cordial, devint chaleureux, beaucoup plus chaleureux... La jeune femme était assez grande elle était droite, elle avait une fierté personnelle et du caractère que Turinette appréciai beaucoup. Elle avait des yeux verts en amande, une chevelure brune mais sale et poussiéreuse, un corps bien proportionné avec de longues jambes mais sous l’armure, ce n’était pas très explicite. Il était tout a fait clair que ce n’était pas une beauté des plus rares, en fait, elle semblait plutôt quelconque.
Et un jour, il la vit se faire battre par son mari : et oui, vous l’avez tous comprit, c’était Flipperblue, notre actuelle Reine. Maintenant pourquoi ? pourquoi portait elle son armure, l’amure de son (ex) mari ? Car son tortionnaire passait la plus part du temps à boire. Il se déplaçait pour se battre que très peu souvent, c’est pour ça que pendant qu’il cuvait, elle, s’entrainait et gagnait de l’argent pour les nourrir. Il prit donc Flipp sous son aile, comme vous savez. Il s’installèrent (provisoirement) dans une maison abandonnée, le petit appartement de Turinette étant trop petit pour eux deux. Le lendemain, Turinette arriva avec une grosse bourse, il fit aménager dans le château un superbe appartement cinq pièces : une cuisine, toujours très important une cuisine, deux chambres a coucher, une salle de bains immense comprenant toilettes, lavabo, douche, baignoire, jacuzzi et surtout un petit salon intime assez luxueux.
Et la vie pu commencer : tout les matins, Turinette apportait le petit déjeuner de sa femme : de la confiture de lait sur des tartines avec une infusion et du chocolat au caramel et surtout, n’oublions pas le cerises qu’elle adore !Les journées se passait toujours merveilleusement ils étaient complices ne faisait qu’un et s’aimaient éperdument : Turinette ne se battait plus car il avait assez d’argent pour subvenir a ses besoins tranquillement sans risquer sa vie trois fois par jours, et surtout, Flipperblue par amour lui interdisait d’aller a des joutes au niveau trop élevé de peur qu’il se blesse. Il aurait sans doute gagné, mais il préférait ne pas désobéir à sa Dame. Dans les semaines, les mois qui suivirent, Flipperblue devenait de plus en plus belle, elle se rasait les jambes du mieux qu’elle pouvait, elle se maquillait, devint de plus en plus sexy pour son Roi qu’elle aimait éperdument à la folie et Turinette la regardait les yeux émerveillés, écarquillés, il n’en croyait pas ses pupilles. Devant une telle beauté chez cette femme. De petit souillon, Flipperblue était devenue la plus belle femme au monde, de battue, elle était devenue choyée, de détestée, elle était dorénavant aimée comme jamais elle l’avait été d’un amour sans mot pour d’écrire la force de ce sentiment .Dans les années qui suivirent, ils se marièrent, Flipperblue et Turinette eurent six magnifiques enfants : quatre garçons et deux filles. Depuis ces heureux événements, les deux tourtereaux ont élu nid dans le donjon du Château de Camelot : 589 chambres de quatre personnes, 112 salles de bains, 5 grandes salles et un couple : le Roi et La Reine.
Ils vécurent heureux jusqu'à la fin de leurs jours pensaient ils, mais la guerre qui se préparait en aller peut être décider autrement...