Chapitre cinq
Le Siège
Apres la « cuisante » défaite des Phoenix, la désillusion de la journée précédente, les Phoenix se « remettaient » en place. Dans sa tente, il refaisait le cours de la bataille, il se remémorait, comment il avait pu à en arriver a cette défaite aussi cuisante. Il tenta une autre stratégie : Le Siege, ne sachant pas combien de ressources étaient prévues dans le Château de Camelot, il décida de faire le siège, le plus long possible, jusqu'à ce que Camelot n’ai plus aucune ressource. La Liche étant mourant, les C.T.R ne pouvaient pas tenter une sortie, cela aurait été du suicide. Les Phoenix avaient réquisitionné les cadavres de la dernière bataille. Avec leur catapultes, il envoyaient les cadavres décomposés dans le Château. La peste était connue, et se propageait très vite. Le plus vite possible, les Chevaliers, écuyers, gardiens d’écurie, mères... Roi, transportaient les cadavres dans la grande cour, pour les bruler.
Apres trois semaines de siège, les ressources s’amenuisaient dans le Château de Camelot : un incendie Criminel avait enflammé tout le moulin ou était stocké le blé, la viande séchée, la nourriture essentielle. Il fallait trouver une solution au plus vite.
Certains demandaient la guerre, une sortie en force, directe.
D’autres préconisaient une attente, en vue d’un dialogue de communication.
Et d’autres, ne disaient rien, réfléchissaient en silence, restaient silencieux.
Finalement, un jeune elfe de l’ombre, reconnu pour les qualités martiales, nommé Dae Quessir proposa une idée, qui selon moi, était assez brillante.
Il eu droit a une audience devant le Roi : il expliqua son point de vue
« - Mon Roi, j’ai une requête a vous faire.
- Parle Dae, lui répondit Turinette d’une voix solennelle.
- J’ai eu une idée, ou plutôt, une révélation : étant plus jeune, j’avais l’habitude, étant donné ma condition, d’aller me promener dans les bois, sans l’autorisation de mes parents. Et, pour satisfaire mes envies d’air pur, j’ai installé, sans votre autorisation, et je vous de mande de me pardonner, un « passage secret » permettant de sortir du château en douce, et d’aller a la clairière de Célinandre.
- Et ou se trouve ce passage Dae ?
- Bah... l’ennui, c’est que.... je l’ai installé dans votre bureau.
- QUOI ??? MAIS C’EST MAGNIFIQUE !!!!! Comment à tu fait ?? j’y suis presque 24h sur 24 !
- J’ai travaillé la nuit, et je suis un elfe de l’ombre, donc quand vous étiez dans votre bureau, je me faufilait, et je sortant en douce.
Turinette, émerveillé, écoutait, sans interrompre Dae.
- Dae Quessir, nous allons tenter une sortie, mais en groupe réduit, tu aura une escarmouche a ta disposition, tu entrera dans la forêt, tu attaquera leur campement, a la tombée de la nuit, les gardiens ont finis leur journée et se relâchent de vigilance. Ce sera le moment propice pour l’attaque.
Effectivement : a la tombée de la nuit... Ils montèrent ensemble l’escalier de marbre, qui mène au bureau de Turinette, Dae montra le passage : derrière la tonne de paperasses datant de J.C a côté de l’armoire en bronze. Il passa a l’intérieur avec le détachement de guerriers qui lui avait été prêté.
Il ressortit, comme prévu à la clairière de la forêt, ils avançaient, lui et son escouade : ils repérèrent le campement des Phoenix, il n’y avait aucune organisation : c’était la débandade, les tentes étaient mises n’importe comment, les vêtements des chevaliers étaient par terre, même pas lavés, rien. Il y avait du y avoir une fête pour remonter le moral des troupes, on trouvait des bouteilles d’alcool partout, il y avait de la viande pourrie...
Dae estima le moment propice pour attaquer : il sortit, il tua tout d’abord, les deux gardes qui gardaient en les égorgeant, il sortit ensuite discrètement pour tuer les derniers ivrognes, et se dirigea vers les tentes. Mais, par manque de chance, il trébucha sur une racine et, par de merveilleux reflexes, reussi a se maintenir debout. Mais, il avait réveillé un des gardes, qui avait le sommeil léger.
« - Alerte ! Alerte ! des intrus dans le campement ! Aler...gnngnnnrrrrrrrrr.
Dae venait de l’égorger, mais il était trop tard. Il avait donné l’alerte.
N’étant pas « bon » dans le combat rapproché, il décida de faire le maximum de raffut pour attirer les chevaliers Phoenix dans la foret, et les prendre par surprise.
La tactique marcha a merveille. Les Phoenix se ruèrent dans la forêt et ce fut le massacre : les gorges s’arrachaient, les cris a peine poussés étaient tout de suite étouffés par la lame de Dae, les scalps étaient de rigueur cette nuit là, des cris d’agonie retentissaient dans tout le royaume, le sang maculait les arbres, partout, on voyait des mains, des avants bras, des oreilles, des boyaux, des nerfs, des yeux, encore agités dans leur orbites alors que la tête ne tenait plus au corps, des asticots rouges sortaient pour participer au festin, ils envahissaient tout, il sortaient, comme des parasites, des cous des Phoenix.
Constatant que la boucherie avait assez duré, ils bâtirent en retraite, et retournèrent a Camelot.